Page 1 sur 1

L'épontille !

Publié : 21 févr. 2012 17:04
par Jojo
Dans la série des modification de 5o5, voila la pose de la fameuse épontille qui permet de réduire la déformation du bateau lors de la mise sous tension du gréement. Ainsi, le cinquo devient plus réactif car plus rigide et le puits de dérive ne vient plus serrer la dérive, ce qui facilite sa manipulation.

www.fra9050.tumblr.com

Jonathan.

Publié : 21 févr. 2012 20:06
par COUCOUDOU
Et comment tu fais pour le hale-bas....?

Publié : 21 févr. 2012 23:39
par jb dupont
En fait l'épontille est décallée d'un côté pour permettre au hale-bas de passer facilement.

Je trouve l'animation très convaincante sur la déformation du bateau avant la pose de l'épontille.

Je me demande si ce serait possible de la placer au milieu et de prendre le hale-bas dessus au lieu de prendre sur le mât. L'avantage est de réduire encore la déformation du bateau en ayant un point plus symétrique. Je ne crois pas que ce soit très complexe à faire.

Merci du retour.
jb

Publié : 22 févr. 2012 10:42
par serge GUBRI
Bravo pour votre travail et les photos !

mais, faire "descendre" l'étambrai avec le palan de la câle de mât basse n'est pas du tout la même chose que de mettre de la tension dans les haubans : l'étambrai ne descend pas.
la triangulation étai/haubans a tous les efforts repris en pied de mât mais pas au niveau de l'étambrai. (la cale de mât basse est prise sur le mât et sur le pied de mât, donc aucune incidence à ce niveau) le hâle-bas est aussi sur le mât...

de toute façon, les efforts cumulés ne peuvent dépassés le poids de l'équipage au rappel !!!

sur le Duv, je n'ai jamais constaté les différences que vous avez mesurées malgré 320 KG de tension (et même une fois 400 KG).

l'épontille présente sur les nouveaux Rondar/Jess est nécessaire... mais ce n'est pas la même construction de coque !

par contre, sur toutes les coques un peu plus ancienne c'est un procédé très intéressant...

Publié : 22 févr. 2012 12:17
par jb dupont
Je suis tout à fait d'accord avec la remarque de Serge, la tension des haubans sur mon Rondar fait se soulever le pont au niveau de l'étambrai - de quelques millimètres (2 ou 3 d'après l'essai que j'ai fait). Cela a un effet sur le maintien du puits de dérive qui tend à se reserrer - et de ce fait on ne peut plus actionner la dérive.

On est loin des déformations indiquées sur le reportage très bien fait. Autrement dit l'épontille ne travaille pas en compression, mais au contraire en extension pour empêcher l'étambrai de se soulever ce qui contrarie la déformation du puits de dérive.

Ceci est spécifique aux Rondars depuis le nouveau moule apparue vers les numéros 8830 et suivants - après les numéros 8890 (à vérifier) des renforts supplémentaires ont été apportées pour limiter ce phénomène. La plupart des bateaux ont été renforcés au chantier pour les numéros concernés par ce phénomène.

Publié : 22 févr. 2012 20:51
par jp
Sur mon ancien cinquo, y'avait un tirant verticale devant le mat, entre pied de mât et pont (un cable avec un petit ridoire) ce qui confirme que le pont se soulève dans l'effort.
Si le pont se soulève, ça veut dire que les deux cadènes cherchent à se rapprocher l'une de l'autre. C'est peut-être entre elles qu'il faut mettre un tube ?

Publié : 22 févr. 2012 21:13
par Philippe VANDERSTEEN
Et s'asseoir dessus :P ?

Sur mon ancien P25 BEL 7695 ( toujours naviguant ) il y a également une épontille sous forme de vis en inox ( diam. 5 mm ), devant le mât.

Accastillé par Sylvain PELLISSIER.

Publié : 22 févr. 2012 22:13
par Jojo
Hey !

Voila le blog modifié (plus explicite) http://fra9050.tumblr.com/

Si l'on a chercher a rapprocher le pont du fond du bateau, c'était pour montrer le lien entre la déformation de la cloison et les mouvements du puits de dérive.

5 mm est un résultat observé lors de l’expérience, l'on a cherché à amplifier le phénomène pour le rendre plus flagrant.

La différence de déformation entre les Duvoisins et les Rondar (notre cas) est due a la différence de construction. Si vous observez l'ouverture qui permet d’accéder au caisson avant sur les deux types de cinquo, vous constaterez que celle du Duvoisin est nettement plus étroite ce qui minimise tout soulèvement du pont (meilleur maintient verticalement).

Quand au problème de symétrie soulevé par Jean Baptiste, l'angle entre l'épontille et le pont est assurément invariable grasse a la rigidité de la fixation du tube. La portée n'est pas assez grande pour observer une soulèvement asymétrique du pont.

Le hale bas vient se poser délicatement sur le tube en fin de cours et ne gène en rien son efficacité. En revanche, le fait de centrer l'épontille et de frapper le hale-bas dessus aurait pour effet une surtension du hale-bas lors du débordage de la bôme. Le point de tire du hales bas doit rester sur l'axe du vit de mulet.

Jonathan.