Page 1 sur 2

La voilure réduite - l'article de Marcel mis en forme par...

Publié : 10 févr. 2009 12:10
par jb dupont
http://www.cinquo.org/site/spip.php?article549

Il souffle 50 nœuds dehors en ce mardi matin... alors je jette un coup d'oeil à l'excellent article de Marcel préparé par Philippe sur comment éviter de s'envoler lorsque les éléments ont décidé de se mettre très en colère...

Je ne suis pas sûr que dans les rafales de ce matin, la réduction de la toile proposée soit suffisante, mais je ne doute pas que Marcel va compléter son excellent article par le prochain sur comment découper la dérive pour en réduire la surface... qui sera suivi d'une réduction de la portance du safran dans le numéro suivant !

Trêve de plaisanterie amicale, je voudrais faire une suggestion au gréement que propose Marcel. J'étais en effet sur la rive sagement à regarder Marcel et Antoine partir avec leur petite voilure et leur gros flotteur et j'ai pu observer que le flotteur en bout de mât qui n'est plus tenu par le haut de la voile placée 40 cms dessous, s'agite furieusement dans chaque bouffe au point que le fil ne peut tenir sous les coups de boutoir du paquet de 8 litres qui branle sauvagement en tête.
Alors puis-je suggérer pour éviter que le bout casse ou éviter d'avoir à installer une haussière de 20 mm de diamètre pour fixer le flotteur solidement, de fixer icelui en tête de la voile et non du mât... le gréement en souffrira beaucoup moins et le fil de 4 mm de Kevlar fera l'affaire.

A voir.
jb

Publié : 10 févr. 2009 14:56
par Philippe Blanchard
L'idéal serait de fixer - solidement - le flotteur en haut du mât, de sorte que son effet resterait maximal, indépendamment de la drisse, mais cela suppose d'intervenir en tête de mât, et donc de coucher le bateau.

re-voilure réduite

Publié : 10 févr. 2009 15:15
par buffet
Merci Jean-Baptiste pour les suggestions de réduire les foils. Cependant c'est plus difficile et plus onéreux et ce dernier ne va pas dans le sens de mes recherches.
En ce qui concerne le flotteur, c'est certain qu'il serait très bien en tête de la G.V. mais alors son éfficacité à empêcher de faire chapeau serait considérablement réduite. En bout de mât le flotteur est à sa meilleure place.
En attendant, je te remercie pour avoir retrouvé notre flotteur sur la berge du lac. Sous le vent bien sûr, poussé par les rafales Il a dû filer comme un cygne volant au ras de l'eau. Ce flotteur est tabou pour moi. Grâce à lui j'ai déjà économisé au moins 2.000 euros (le prix de deux mâts neufs)...ça a son importance pour un pauvre retraité au seuil de la pauvreté ! Pas vrai ?

Publié : 16 févr. 2009 23:55
par Bernard Dumas
Bonjour, où peut-on trouver l'article de Marcel sur la voilure réduite? Merci

Publié : 17 févr. 2009 0:56
par jb dupont
Bonjour Bernard,
L'article se trouve sur le site de la classe cinquo france.
Tu peux y accéder à l'adresse http://www.cinquo.org

Plus simplement en cliquant sur l'icone en tête de cette page qui représente une petite maison qui s'appelle "www" tu accèdes à la page d'accueil du site cinquo. C'est vrai sur chaque page du forum cinquo. Il faut ensuite que tu recherches la page correspondant à l'article puis télécharger l'article au format MS-word (.doc) ou pdf (là je ne me rappelle plus) pour le lire sur ton pc. (Note que si tu ne disposes pas de word sur ton pc tu peux aussi télécharger et installer l'un des logiciels équivalent et gratuit suivants : OpenOffice sur toutes les plateformes y compris Windows et Macintosh ou sous Linux Abiword (très bon) ou Koffice.

Egalement en accès direct à l'article en cliquant sur le lien que j'avais mis en tête de mon post plus haut et que je rappelle ci-dessous :

http://www.cinquo.org/site/spip.php?article549

Publié : 17 févr. 2009 1:06
par jb dupont
<img src="http://lh6.ggpht.com/_O9joPbqIebM/R80x3 ... /00004.jpg" alt="Le flotteur en tête de mat de Marcel Buffet" title="Le flotteur confectionné par Marcel" width="600" align="right">
Comme on parle du flotteur de Marcel, j'ai pensé qu'une petite image valait bien un discours, alors voici ce que cela donne en tête de mât avec un flotteur de 10 litres environ.

Notez sur la photo que la latte est cassée - en fait elle s'est délaminée - au point que la courbure à terre prend une allure tout à fait insolite alors qu'elle devrait épouser un arc de cercle avec un centre de courbure à 50% environ (ou 45% sur certaines voiles).

Ce serait mieux avec des photos de la voilure réduite, mais je n'en ai pas ! Mais promis la prochaine fois que je vois Marcel avec sa voile de poche, je prendrai des photos.

Et je vous souhaite à tous de gagner une manche d'un grand championnat avec ce gréement comme le fit Pol Elvstrom dans des circonstances que Marcel m'a racontées à La Baule.

Bonne navs en vous rappelant qu'un bon flotteur sauve de nombreux mats qui sans cela se tordraient ou se briseraient sur le fond une fois le bateau chapeau. Mais bon, il faut se le confectionner car on n'en trouve pas encore dans le commerce de détail tout fait.

Publié : 17 févr. 2009 17:02
par Bernard Dumas
Merci. Je n'avais pas remarqué le lien. A+

Publié : 17 févr. 2009 17:11
par Bernard Dumas
Au fait, qqu'un a-t-il deja essayé en adaptant un jeu de 470?

Publié : 18 févr. 2009 8:48
par buffet
Gréer une voile de 470 ?
Oui ça c'est fait ! Ou presque ! C'était dans les années 60 alors que nous navigions fin mars en Belgique à Zeebruge. Cette épreuve, malgré les habituelles conditions musclées, attirait tous les voileux européens des deux séries engagées : Finn et 505. Le vent était extrêmement fort le samedi et mon équipier Patrick Wolff et moi avions gréé un jeu de voiles réduites de 505, coupées par le "danois volant" Pol Elvtröm. Nous avions gagné toutes les manches du samedi alors que nos adversaires, tout dessus, "nageaient". Le soir, tous, excités comme des puces, étaient à la recherche d'un petit jeu de voiles. Tout était bon pourvu que ça soit petit même un torchon minuscule. Certains avaient acheté des focs de Vaurien. Là, le dimanche, toujours dans la braffougne, la régate fut plus équilibrée surtout dans le passage dans l'avant-port où nous avions à virer très souvent.
C'était une époque où les Comités n'avaient pas d'état d'âme n'ayant pas, comme maintenant, l'épée de Damoclès de finir en prison en cas de drame. Fallait que, nous mêmes, soyons insconcients !...Comme nous disions à l'époque :"ça soufflait au tuyau".
Buffet

Publié : 18 févr. 2009 16:58
par Geert
naviger en mois de mars en mer du nord a Zeebrugge ?
:shock:
et les combi etanches n'existes pas encore
whieeeeeeeeeeeeeeeee

il fallait etre courageux !

Publié : 18 févr. 2009 18:10
par buffet
combi étanches en 1960 ?
Oui Geert nous étions tous en jean et en pull. Le chavirement était certes une galère. Mais, je me rappelle très bien de cette époque où nous étions plus durs que maintenant. Nous sortions des années de guerre où il faisait 6-7 degrés l'hiver dans les appartements parisiens. Alors, tu comprendras que nous savions serrer les dents dans les moments difficiles.
Cependant, Patrick Wolff et moi, cherchant tous les moyens, toutes les nouveautés, tous les trucs pour aller vite en Cinquo nous avions deniché des conbinaisons sèches de l'armée américaine dans un magasin de surplus U.S. Les combi sèches des commandos de marine étaient en caoutchouc latex très souple. Une veste et un pantalon (avec les chaussons) remplissaient parfaitement leur but. J'en connais qui (Bruno Troublé ou Eric Duchemin) étaient aller danser le soir, secs bien sûr, avec le jean et la chemise qui avaient servis durant la régate. Pourtant ce jour là ils avaient nagé longuement après de nombreux chavirements sous un Mistral Velu à Bandol.
Buffet

Publié : 22 févr. 2009 17:28
par Bernard Dumas
merci pour ta réponse ,Marcel, comme je dispose d'un jeu de 4,70 j'essaierai dès que possible et je vous donnerai mes impressions. A+

Publié : 10 mars 2009 10:59
par Philippe Blanchard
Marcel, dans ton article, tu écris :
"La nouvelle chute - coupée avec un peu de négatif et sans latte - ira se joindre au point d'écoute"
Pourquoi précises-tu "sans latte "?

sans latte dans le foc réduit

Publié : 10 mars 2009 20:09
par buffet
J'ai préconisé de ne pas mettre de latte dans le foc de voilure réduite
pour quatre raisons 1) Le fait de demander au maître-voilier de mettre du négatif suffit, je crois, à tenir convenablement la chute 2) Si le vent est très fort une ouverture automatique de la chute peut donner un vent moins lourd dans le foc 3) si le vent est très très fort (35 nds comme nous avons eu Antoine et moi en janvier) les lattes risque de se casser 4) et enfin par raison d'économie ...le titre étant "à pas cher".
Par la suite si, aux essais, la chute ne se tenait pas assez bien, il sera toujours temps de faire poser une ou deux lattes.

Publié : 10 mars 2009 21:19
par jb dupont
Le négatif ?
Pour ceux qui comme moi ne sont pas voiliers et qui se sont posés la question en lisant les lignes ci-dessus ; le négatif, c'est le fait qu'entre deux points la coupe de la voile est plus ou moins légèrement taillée, non droite, mais selon une courbe convexe.
Exemple entre deux lattes, pour aider à ce que la chute se tende, la coupe ne forme pas une ligne directe, mais une courbe convexe avec un écart par rapport à la ligne droite de 1 ou 2 cms.
Si la forme de la coupe entre deux lattes était concave (et non convexe), la chute tendrait à battre en faisant un bruit de moteur associé à un effet de frein lié aux turbulences engendrées par le battement rapide et bruyant.[/u]