Un gain de 5% me parait énorme, ca reste un beau coup de marketing... j'imagine que leurs "conditions optimales" sont réalisées en bassin de carène, avec un flux bien constant.
Après, sur un aspect purement "materiel", sans tenir compte des choix tactiques, du niveau de l'équipage, je pense que la vitesse d'un dériveur peut être améliorée par un ensemble de choses: travailler sur chaque point va nous permettre peut-être d'améliorer cette vitesse de façon négligeable, mais ce "tout" va faire que notre materiel va être plus performant qu'un autre (en régate, j'imagine qu'une différence de 1-2% c'est déjà très bien).
Certes, il y a des points qui méritent plus d'attention que d'autres (réglage des plans de voilure, plans antidérive par ex). Mais la méthode de préparation de carène est un point que je ne trouve pas ininterressant.
Concernant la méthode de ponçage, elle amène tout autant un "brillant" impeccable, elle diffère simplement de la méthode "cire ou teflon" car sur cette dernière, l'eau à tendance à perler (surface hydrophobe) alors qu'avec un ponçage/polissage, l'eau à tendance à "glisser/ s'étaler" (surface hydrophile).
Sans vouloir entrer trop dans les explications scientifiques, je me permets de poster un lien, c'est un article traitant de la laminarité en aviation légère. C'est une étude assezs scientifique, certains points sont communs avec la voile légère, je trouve ce document assez complet.
http://inter.action.free.fr/publication ... rite2.html
=> faites une recherche dans la page du mot "gelcoat" par exemple.
Est également étudiée entre autre l'influence de la présence d'aspérités (rivets, joints de trappe) sur un profil de type aile d'avion.
Pour ceux qui sont, sont issus ou cotoient le "haut niveau" en dériveurs, la méthode de préparation est-elle systématiquement la même pour tout le monde ?
J'espère ne pas avoir endormi les lecteurs.
JmJ
FRA8508