Merci, Yann d'avoir repéré un vieux cinquo à Rezé, Atelier du bois courbe, 02 40 75 52 49.
Ce 505 est le numéro 961 construit chez Sampson à Sartrouville comme l'indiquent les deux plaques constructeur sur le tableau arrière. Le bateau est irrécupérable à moins de le reconstruire entièrement. On pourra récupérer de l'original les deux plaques susdites, et c'est tout. Et puis, si l'on y tient quand même, un ou deux morceaux de bois massif: les listons et une partie de la pièce de quille. Ce bateau a subi une pseudo-restauration vraisemblablement dans les années 70 (comme l'attestent la barre d'écoute centrale en anodisé jaune et les rails de foc) au cours de laquelle la coque dans son intégralité et certaines parties du cockpit ont été stratifiées, le puits de dérive (très mal) refait en contreplaqué, le pont (en bois moulé) réparé et peint en rouge pour masquer la réparation. Le fond est largement troué, a perdu toute rigidité et s'est désolidarisé des caissons. Etc. "On peut tout refaire" me dit-on au chantier. Certes, certes...
Pas d'accastillage, pas de gouvernail. Jeu de voiles bleu d'origine, en nylon. "Elles ont servi 30 heures". Bizarre: pourquoi pas 29 ou 31? Au cours de ces 30 heures, GV et foc ont quand même été réparés et recousus. Le mât et la bôme, laissés par terre dans un tas de vieux espars, sont encore en bon état. Le mât est une version française standard, sans les deux treuils intégrés au pied de mât.
Bon, c'est combien? "5000 francs, me dit le patron, c'est le prix du gréément."

Fichtre! Je cherche un mât en bois, mais à ce prix-là, je préfère m'en faire faire un neuf! (avec les deux petits treuils intégrés, en bas).