Re: Belles images commentées
Publié : 08 mai 2020 11:28
Je me souviens bien de cet épisode.
A Valenciennes, quand le vent souffle du nord-ouest, on part dans l'anse à gauche, on passe comme on peut le dévent de la presqu'île boisée, si c'est possible on évite le haut-fond au beau milieu qui fait relever la dérive. Comme le bord est court, la situation est chaude, et sous l'effet de l'alternance des risées, des dévents et des refus,tout le monde se retrouve à la première bouée à peu près ex aequo.
Là, par chance, on arrive en tête juste devant les Noclain.
Il faut ensuite descendre tout le lac jusqu'à la bouée sous le vent, au largue serré. Avec la perspective, si on ne tient pas le largue sous spi, de se rapprocher de la côte Est, et surtout, de la presqu'île où est implantée la base du CVV.
Il faut envoyer le spi rapidement, et surtout le bien établir, sans se viander. Je choisis d'opérer vite en laissant un peu porter pour permettre à Charles, qui m'équipe, de faire au mieux. Puis je lofe dare-dare pour reprendre le bon cap, équipier au trapèze, moi à l'horizontale, les yeux rivés sur l'envergure du spi et la main souple sur l'écoute de grand-voile.
On tire déjà un peu la langue lorsque Charles me dit : "Ne te retourne pas ! Ils ont chaviré".
Ah, comme j'aurais aimé voir ça !
Mais je résiste, et en effet on gagne la manche.En tout cas, c'est possible, au vu des résultats que j'ai conservés (cliquez sur la photo pour agrandir).
JBD m'a passé une photo "vue de l'arrière", elle confirme qu'il y avait du monde à l'envoi de spi !
A Valenciennes, quand le vent souffle du nord-ouest, on part dans l'anse à gauche, on passe comme on peut le dévent de la presqu'île boisée, si c'est possible on évite le haut-fond au beau milieu qui fait relever la dérive. Comme le bord est court, la situation est chaude, et sous l'effet de l'alternance des risées, des dévents et des refus,tout le monde se retrouve à la première bouée à peu près ex aequo.
Là, par chance, on arrive en tête juste devant les Noclain.
Il faut ensuite descendre tout le lac jusqu'à la bouée sous le vent, au largue serré. Avec la perspective, si on ne tient pas le largue sous spi, de se rapprocher de la côte Est, et surtout, de la presqu'île où est implantée la base du CVV.
Il faut envoyer le spi rapidement, et surtout le bien établir, sans se viander. Je choisis d'opérer vite en laissant un peu porter pour permettre à Charles, qui m'équipe, de faire au mieux. Puis je lofe dare-dare pour reprendre le bon cap, équipier au trapèze, moi à l'horizontale, les yeux rivés sur l'envergure du spi et la main souple sur l'écoute de grand-voile.
On tire déjà un peu la langue lorsque Charles me dit : "Ne te retourne pas ! Ils ont chaviré".
Ah, comme j'aurais aimé voir ça !
Mais je résiste, et en effet on gagne la manche.En tout cas, c'est possible, au vu des résultats que j'ai conservés (cliquez sur la photo pour agrandir).
JBD m'a passé une photo "vue de l'arrière", elle confirme qu'il y avait du monde à l'envoi de spi !