Dans la série de clips suivante, on va voir l'effet de la prise de quête sur la bascule du mât. Un mât de pavillon est placé derrière et il va permettre de juger l'effet sur le gréement des quêtes et tensions du réglage 1 au réglage 8.
Voici le premier en réglage tout petit temps. Il est précédé d'une prise sur le réglage du foc complémentaire.
https://youtu.be/js5hfDp_otY
Et voici l'aspect sous voile
https://youtu.be/qvUnfwo9VBg
Le réglage suivant de 4 à 8 noeuds de vent. Les deux équipiers sont assis au vent et si on peut on commence à faire du petit trapèze...
Le mât est nettement moins cintré, le vrillage de la voile est presque supprimé - on a les yeux rivés sur les penons de chute de GV et de foc et on prend du hale-bas mais la puissance du gréement n'est toujours pas suffisante pour faire du trapèze.
https://youtu.be/Sv4Q8X3TV7g
Maintenant le réglage 8 à 10 noeuds - position 3 sur mon bateau. C'est le réglage de base - celui que je règle en premier. C'est la recherche de la puissance maxi. On veut mettre l'équipier au trapèze le plus tôt possible... et le maintenir au maxi. Le bateau est très amusant, très vif, hyper sensible aux variations des risées. le flux laminaire des vents jusqu'à 5 noeuds n'existe plus (sauf effet de site venturi). Le mât est plus droit encore, plus en arrière aussi. La cale est fermement tenue, le hale-bas est ajusté de façon à ce que le penon de chute (celui de la latte de GV) soit laminaire. Le barber de foc est repris aussi pour tendre la chute du foc.
https://youtu.be/g6A3aqrD8_c
Voici le réglage 4 correspondant à 10 à 12 noeuds de vent. Puissance maximum du gréement. Le mât est très peu cintré, un peu sur l'arrière, la dérive est maintenant bien droite. L'équipier est plein trapèze. C'est fun !
https://youtu.be/NZFNdOwl5rQ
A partir de maintenant, c'est la maîtrise qui parle. Le cinquo est un bateau puissant - il faut bien maîtriser l'engin à partir de 12 noeuds, seuls les équipiers très lourds permettent de naviguer à pleine puissance, tout le reste de la flotte est en mode soulagement - le mât est maintenant bien basculé sur l'arrière - graduation 5 sur mon bateau, les chutes s'ouvrent, le cunningham est tendu on va ouvrir et aplatir les voiles de plus en plus... la dérive est basculée sur l'arrière, le point de tire du foc est écarté - le bateau plane au près sans difficulté et le barreur doit gérer les vagues avec l'aide de son équipier pour passer en douceur le clapot. C'est très fun...!
https://youtu.be/P1fGP5HLD0c
Maintenant ce sont les très bons qui restent sur l'eau... les autres restent à terre où se baignent allègrement à la moindre faute... le réglage va permettre de rendre le bateau facile et agréable... mais dès qu'on est mal réglé c'est dur, physiquement de tenir sur l'eau...
https://youtu.be/-6QUI3yZ7LI
Là on est à la marque 6 sur mon bateau correspondant à force 5 soit 14 à 17 noeuds. la dérive est remontée, les rails de foc à mi caisson (écarté), les barbers un peu relâchée pour vriller la chute du foc. Hale-bas de GV bien pris - la bome est au caisson voir un peu plus. On plane vurieusement au près - on en pipe pas - au contraire on fait courir le bateau et ça va vite à toutes les allures.
https://youtu.be/awmhVAndHb0
La survie... c'est le sentiment qui domine quand on navigue dans ces conditions. Les légers sont au parking et les gros bras se bagarrent... le mât est très sur l'arrière, le haut des voiles est limite en drapeau - c'est le bas du gréement qui est sollicité. La dérive est franchement sur l'arrière maintenant- le hale-bas à fond - les cunningham sont bien tendus...
https://youtu.be/2-hEwbho7Y0
Et voici sur l'eau ce que cela donne quand no navigue dans 20 noeuds de vent (réglage 7 sur mon bateau).
On voit que la voile est bien vrillé, le foc très écarté, on navigue à plat en ne se laissant pas embarqué par les claques... on cherche la speed et les accélérations dans les surventes en négociant les coups de gite.
